La fin de l’hiver est une bonne période pour visiter la Camargue, les moustiques ne sont pas encore arrivés et l’on peut y observer tranquillement un grand nombre d’oiseaux et d’autres animaux au gré des chemins, parcs ornithologiques ou même au bord de la route.
Nous avons jusque là visité deux parcs. Le premier se situe sur la route qui mène aux Saintes Maries de la Mer, le Parc Ornithologique de Pont de Gau. L’entrée est payante, quelques euros. Il y a plusieurs parcours sur des distances très différentes. Nous avons pu y observer un grand nombre d’oiseaux.
Nous en avons visité un deuxième récemment à proximité de la ville de Mas Thibert sur la route de Port de Bouc. Il est beaucoup plus petit et ne dispose que de deux parcours. L’entrée est gratuite et il est possible d’y louer des jumelles pour favoriser l’observation des oiseaux. Nous n’avons pas eu beaucoup de chance lors de cette visite, car nous n’avons presque pas vu d’oiseaux ! Sur le chemin, un beau nid de cigogne avec son habitant, mais tellement loin que nous n’avons pas pu nous attarder…
Lorsque je pense à la Camargue et aux oiseaux, le premier nom d’oiseau qui me vient est bien entendu le Flamant Rose. Le nombre important d’étangs de faible profondeur de cette région des Bouches du Rhône semble être un habitat tout-à-fait adapté pour eux.
Il est possible de les observer dans les parcs, mais aussi depuis les routes qui sillonnent entre les rizières, les étangs et toutes ces plaines dénudées.
Le vol de ces oiseaux est assez caractéristique : les premiers que j’ai ainsi aperçus ne m’ont pas fait l’ombre d’un doute sur l’espèce qui était concernée. Ils sont très souvent en nombre sur ces étangs, la tête dans l’eau à la recherche de leur nourriture. Lorsque l’on s’approche, on peut également les entendre. Leurs gloussements ( le flamant rose « cancane ») sont fréquents et assez sonores. Impossible de les confondre avec d’autres espèces environnantes !
Le bord de mer, l’estuaire du Rhône et la présence de grands étangs (lEtang de Berre par exemple) fait que cette région est bordés par de nombreuses industries pétrochimiques. C’est ce qui rend les paysages souvent assez décalés. Par exemple, la photo sur la gauche est prise sur la pointe de la route de Port de Bouc. Une toute petite route sinueuse se faufile entre de petits bassins jusque la mer. On y trouve aussi bien des cabanons de pêcheurs, que de promeneurs, que d’oiseaux en nombre, Flamants Roses mais aussi des cygnes. Le paysage pourrait être parfait s’il n’y avait pas tout au fond, ce champs d’usines crachant des flammes de combustion de pétrole !
D’autres espèces d’oiseaux apprécient également cette région. N’étant pas du tout spécialiste en la matière, je me suis pour autant régalée de les photographier.
Sur les chemins, il est également possible de rencontrer d’autres animaux. Sur l’un d’entre eux, un ragondin est passé d’une marre à une autre. Ailleurs, au détour d’un bosquet, nos yeux sont tombés sur cette mignonne petite tortue. Elle aussi semblait nous observer…