Polynésie, saison 2, le retour aux bleus des lagons !
C’était il y a trois ans Notre rêve polynésien
Au moment de réserver, en 2014, nous pensions ne faire qu’une seule fois ce voyage : c’est très très loin, c’est très cher.
Au retour pourtant, une furieuse envie d’y retourner s’est installée. J’ai bien lu « il y a mieux ailleurs, il n’y a pas de couleurs sous l’eau… » mais rien n’y fait, ça me gratouille, ça me chatouille, je vais y retourner !!!
Tout aurait pu mal se passer….
Et oui,, c’est comme cela que nous avons réceptionné l’un de nos bagages à l’aéroport de destination, Faa’a. Plus de choc sur la valise que de casse à l’intérieur, c’est tant mieux ! C’est presque le seul couac des vacances alors, voilà, c’est dit, c’est fait….
A mes yeux, cet endroit, ces endroits si différents d’une région à l’autre, me touchent profondément, en plongée, les gens, les paysages, et surtout ce bleu, ces bleus des lagons, de l’océan….. Mes yeux s’y perdent.
Revenons-en à ce qui me fait écrire aujourd’hui !
Voilà, fin 2017, Raja Ampat derrière nous, mais que faire après ? A vrai dire, moi, je ne me pose pas trop la question, mais nous sommes deux. Il ne me faut pas trop d’arguments, à vrai dire, pour convaincre : Polynésie, Saison 2.
Il est vrai que l’arrivée de la nouvelle compagnie low-cost long courrier, French Bee, aide bien à la décision, le prix du vol international ayant fortement chuté. A tel point, cela permet de couvrir le prix des vols inter-iles ! Si certains le veulent, je peux détailler ce que j’en ai pensé.
Vient ensuite le choix presque le plus compliqué : on fait quoi là-bas, est-ce qu’on prend un TO ? Bon, pas besoin de TO en fait et le choix est fait : Bora Bora que nous n’avions pas visité à la Saison 1, Fakarava pour la plongée, et Moorea et Tahiti pour la fin, pour espérer voir de plus près ces baleines dont les images (réunionnaises cette année) s’impriment sur tous les réseaux sociaux. Moi aussi je veux voir baleine et baleineau !! (ça fait un peu capricieuse, hein ??!!).
Je recherche ensuite, clubs, pensions, me fais aider de mes locaux préférés pour choisir tout ça, merci !!!
Fin 2017, tout est réservé, faut attendre… attendre… le départ est prévu le 26 septembre 2018. Et plein de CR fleurissent sur les forums, et nous, on n’est pas encore parties ! Et ça part aux Antilles, et ça part en Indonésie, et les Philippines et et …C’est long !!
Le départ tant attendu
L’été passe, les vacances approchent. La dernière journée de boulot est intense, mais les valises sont faites et attendent la fin de journée pour la partie voyage. TGV jusque Paris, nuit là bas, avion à Orly le lendemain.
L’accueil dans l’avion est sympa. Nous voilà parties pour Orly – San Francisco, on doit passer la douane avec sacs cabine et valises aux USA.
Tahiti
Bon, je récupère une valise abîmée, on espère qu’elle arrivera entière demain ! Puis San Francisco – Papeete. Le tout dure 22 heures environ. Nous arrivons au petit matin, vers 5 h, à destination, on a bien mangé, dormi. La valise est explosée, mais tout est dedans, ouf !
Nos hôtes d’arrivée sont là, avec les colliers, c’est le pied !! Faut pas dormir pour avaler les 12h de décalage, alors petit-dej, douche et hop, on part sur les routes de Tahiti, à la visite de la cote Est. Premières baleines observées, on s’arrête sur les plages,
on goûte le mapé, on monte une petite colline pour se baigner dans la rivière, on saute d’un pont,
oui oui, c’est bien moi qui saute de ce pont alors que j’ai un vertige dingue, vous ne voyez pas là, mais je crie !!!
On s’arrête à la foire agricole… la journée est bien remplie, nos hôtes ont préparé un bon petit repas du soir, arrosé de bons rhums arrangés… On s’endort rapidement.
Bora Bora
Le lendemain matin, avion de bonne heure pour Bora Bora ! La météo est avec nous, le ciel est très dégagé ce matin. L’avion décolle à l’heure, et nous sommes « du bon coté » !
A nous les vues du lagon de Tahiti,
les contours de Moorea, le survol de Raiatea et Tahaa.
Enfin, depuis le hublot, j’aperçois le début du lagon de Bora Bora. L’ile se découvre au fur et à mesure que nous approchons. C’est magnifique ! Mais pourquoi avoir écarté cette île la dernière fois ??!!
L’aéroport est situé sur un motu, une navette gratuite nous amène sur l’île où la pension a prévu le transfert.
Nous arrivons à la pension Matira et déposons nos affaires dans notre faré rapidement. La pension se situe sur la plus belle plage de l’île, sans ombre en revanche. Pas de plongée ici, mais le programme est chargé : tour de l’île en pirogue, location 2 jours d’un scoot pour profiter du décor somptueux. Finalement, les hôtels de luxe sur pilotis sont situés sur les motus autour de l’ile, nous ne sommes pas envahies et profitons au maximum de cet endroit de rêve. Nous y restons quatre nuits, ce qui est suffisant à notre goût. Le décalage horaire est absorbé, la sortie en pirogue nous a déjà permis d’observer mantas, raies léopard, raies pastenagues, requins pointe noire et citrons… Je me suis entrainée au mi-air mi-eau à Marseille, j’essaie de mettre en pratique ici !
Fakarava
Il est temps de repartir, direction Fakarava. Et oui, nous zappons Rangiroa. Nous avions apprécié beaucoup de choses au premier voyage, mais la passe de Rangiroa ne nous a pas particulièrement attirée pour y retourner.
Celle de Fakarava est bien plus jolie à nos yeux, les requins y sont nombreux, et la passe est recouverte de coraux, de nombreux canyons très habités la traversent : Ali Baba, les annexes, les grottes à requins… Et puis, Fakarava sud… Nous y passons dix jours. Le premier jour nous inquiète un peu, beaucoup de vent, forte houle, pluie… Les sorties de plongée sont très sportives avec cet énorme mascaret… Mais, la météo se calme et le lagon devient lac pour le reste du séjour. Nous sommes au paradis.
Nous sommes logées dans une toute petite pension, Kori Kori, trois petites maisonnettes sans aucune prétention. D’ailleurs, autant le dire de suite, le rapport qualité-prix des logements ici est démesuré , très peu d’offres, énormément de demandes, c’est très cher pour un confort très limité.
Les propriétaires du Kori Kori, forts sympathiques, nous ont installées dans le plus grand car, ce n’est pas coutume ici, nous séjournons longtemps ( habituellement, les gens restent deux ou trois nuits maximum). Il ne manque pas grand-chose pour que cela soit parfait et suffisant, un tout petit peu d’attention en fait. Ici, vélos et kayaks sont à disposition gratuitement, histoire de profiter au maximum de l’endroit. On mange bien, sur place ou dans l’un des deux snacks à proximité ( frère ou cousine!!).
Et la plongée sous marine ?
Fakarava, c’est notre partie plongée du voyage, et image aussi donc !
Sur les conseils avisés de la spécialiste locale, nous réservons nos plongées chez 02 Fakarava. Marion et Thibault sont installés ici depuis presque trois ans. Le contact s’est fait par mail, les plongées réservées ainsi, neuf jours avec deux plongées par jour. Marion vient comme prévu le soir de notre arrivée nous rencontrer à la pension, nous préparons pour demain les quelques formalités. Le club assure le « pick-up » pour venir chercher et ramener ses plongeurs dans les diverses pensions.
La météo du premier jour n’est pas très favorable : beaucoup de vent lève la mer dans le lagon, il fait très gris, il pleut même.
Les plongées de la passe nord se font en « two tanks dive », 1h30 d’intervalle entre deux plongées, pas de retour au club puisqu’il faut environ 20 minutes de navigation entre la passe et le club.
Mais l’équipe du centre est aux petits soins, malgré une mer assez forte, le trajet n’est pas désagréable. L’intervalle de surface est fait sur un site bien choisi, à l’abri du vent et des vagues. Une serviette, du thé et un très bon gâteau viennent accompagner ce temps de repos !
Ce n’est pas le tout, on est venu pour plonger, pas pour manger des gâteaux !
Que dire… on plonge ici en fonction des marées. On essaie d’être en début de courant entrant pour pouvoir s’arrêter sur la marche océanique pour observer les centaines de requins gris qui tournoient ici, leur nurserie aussi. On s’accroche sur la marche, les requins sont nombreux, mais aussi un énorme banc de bécunes dont je n’arrive pas à distinguer les limites, des thons se baladent aussi, quelques gros barracudas se font nettoyer la bouche, de gros napoléons s’approchent plus ou moins.
Il est temps de lâcher la marche, on se laisse pousser dans la passe. On survole alors le récif, parfois, le courant est très, très fort. C’est le moment où il faut bien regarder le guide ! Et oui, il y a des canyons dans la passe, Ali Baba est le favori. En fait, après avoir survolé le récif au alentours des 12 m, il faut redescendre à 20 m dans ce canyon abrité du courant. Et là, eh bien c’est magique. Des milliers de poissons se regroupent et forment une masse opaque. Les requins gris ne sont pas très loin et viennent transpercer cette boule compact de poissons colorés. Et nous, eh bien on passe là-dedans, les poissons s’écartent à notre passage et se referment derrière nous, comme si nous n’étions jamais venus !
Une autre version, dans un canyon plus loin nous fait visiter des surplombs sous lesquels des requins pointe blanche de lagon et nourrice viennent se reposer. Peace & love les requins ici !
Lorsque le courant est sortant, l’eau provenant du lagon est très chargée, impossible de rentrer dans la passe. Mais c’est le moment où les mantas aiment venir se faire nettoyer. Et une et deux..et six ! Bon, pas de chance, elles n’ont pas envie de s’approcher trop, l’objectif grand angle monté sur mon jouet ne me permet pas de faire de belles photos.
En revanche, les requins, eux, passent et repassent dans les bancs, et clic et clac, dans la boite à images !
Par deux fois, nous avons également pu profiter d’une excursion dans le sud. La passe du sud, désormais connue par le film 700 requins. Le site est très petit, magnifique, nous y ferons quatre plongées, y verrons plein de requins gris et avons eu la chance de croiser deux requins bordés (photo ratée!), Nous avions déjà plongé ici il y a trois ans, le récif est bien abimé… La sur-fréquentation ? Certainement l’un des motifs…
quelques bancs…
Mais cette balade est fantastique, tant la passe, que le décor. Ici, le bleu du lagon, les bleus du lagon… C’est ce genre de décors qui fait que je suis accro, que je sais que j’y retournerai un jour, encore…
Il faut le dire, sur les atoll des Tuamotu, il n’y a pas une folle activité touristique. D’autant que nous avions déjà visité en saison 1un peu..
Bon, certains font du quad sur les plages ( perso, je trouve ça juste nul, ça détruit la plage…), on fait des sorties sur les sables roses, possible aussi de partir à la pêche traditionnelle ( au mahi mahi par exemple ).
Si non, il y a bien une petit marae ( prononcer maraé, comme faré, mapé, si je ne m’abuse…)… ah oui, je suis pas toujours douée pour bien prononcer les lieux, les mots, alors je dis « Papète » au lieu de Papéété, ou requin tapette pour requin tapéété, ce qui fait rire.
Alors du coup, quand on a plongé, puis fait du kayak ou du vélo, parfois, on aimerai bien juste faire une troisième plongée. Me ce n’est pas forcément très coutumier ici. Mais le club, lorsque cela a été possible, nous a proposé une tite plongée de l’après midi
Une fois, nous sommes parties avec un bateau de touristes américains, débarqués pour la journée sur l’ile et qui avaient réservé une partie de snorkeling, donc, dans le lagon, autour d’un petit récif. Le truc, faire le tour, c’est pas profond ( on fera 10m maximum), mais c’est assez joli avec des patates de corail. Allez hop, on est partante !!
Moorea
Les dix jours sont passés, si vite ! Nous poursuivons le séjour sur Moorea. Nous avons réservé deux sorties pour essayer de voir les baleines de près. J’insiste sur le « de près », car en fait, à Moorea ou à Tahiti, en cette période, les baleines, on les voit partout !
Nous avons la chance d’avoir pu nous mettre à l’eau deux fois avec un couple baleine et baleineau. Mais les conditions n’étaient pas favorables pour les images. Pas bien grave, ces images sont gravées dans mes yeux ! C’est impressionnant, c’est magique !
La deuxième sortie sera moins efficace, malgré une sortie de 4h, nous n’avons pas pu nous mettre à l’eau en compagnie des cétacés. Mais quel spectacle, un baleineau, au taquet, venant certainement d’apprendre à sauter, nous à fait le show !
Nous retournons ensuite sur Tahiti pour terminer notre séjour, faire des emplettes, des bises à nos amis ici !
Nous avons pour cela réserver via booking un super appartement sur Faa’a, que je recommande vivement. Vue de la terrasse…:
Nous nous promenons autours de l’île deux jours, on y voit sur toutes les plages, dans les lagons, les baleines…
Un gros merci, encore une fois, à notre hôtesse locale qui a rendu notre séjour encore plus beau ! Elle assure madame savates !! Vous l’aurez compris, Merci Frédérique et Claude !!
Au fait, cékankonyretourne ??
Dernières infos sur ce voyage
3 compagnies aériennes vont aujourd’hui en Polynésie, Air Tahiti Nui, Air France et French Bee, Delta Airlines est en cours. Le voyage est long, oui, il faut compter depuis Paris 22h environ, escale aux USA comprise, soient 2 gros vols d’affilés. Pour info, notre superbe voyage aux Raja Ampat a duré 36h.
J’ai testé AF et French Bee sur la ligne ( Stop à Los Angeles pour la première et San Francisco pour l’autre), si certains veulent des infos Ah si, un dernier truc, AF et ATN partent de Roissy, FB depuis Orly sud ( pour moi, le top Orly sud !! )
Sur place, pour se rendre dans les îles, la compagnie locale se nomme Air Tahiti. Vous pouvez réserver en ligne directement. Mais si comme moi vous hésitez, vous pouvez leur adresser un mail. Ils s’occupent alors de vous trouver les vols qui vont bien, vous les proposent, vous adressent un lien pour le paiement sécurisé Comme ça, les vols sont réservés juste comme vous voulez.
Pour se rendre à Moorea, c’est le bateau le plus simple et le plus court. On peut passer avec la voiture de location, il faut en informer à la location le loueur.
Pour ce voyage, nous avons réservé plusieurs pensions/appart
Bora Bora
Nous étions à la pension Matira ( sur l’ile, pas sur les motus), la plus belle plage de l’île. Ça fait le job pour un prix correct pour Bora Bora, mais c’est peu service mini. Il y a quelques snacks à proximité, ne pas hésiter d’y manger. C’est très bon, moins cher qu’un resto. Pour visiter, il est possible de louer un scoot (55€ environ la journée), des vélos électriques ou une voiture ( à mon sens, sauf s’il pleut, la voiture n’est pas nécessaire, l ile est très petite). Le must pour cette ile est de faire une balade en pirogue ).
Fakarava
Nous étions logées à la pension Kori Kori. Autant le dire de suite, l »hébergement sur Fakarava coûte très cher, car il y a peu d’offres. Les pensions se trouvent le long du motu principal et se trouvent parfois assez loin du village ( jusque 9km). La plupart du temps, pas grave, les proprios des pensions ou des snacks vous véhiculent, mais pour nous, rien de mieux que indépendance, donc d’avoir des vélos à dispo ( certaines pensions louent les vélos, pour d’autres, cela fait parti de leurs prestations). Il y a pas mal de petits snacks pour se restaurer, et un très bon glacier
La pension/hotel la plus prisée est l’Havaiki Lodge, très en deçà de ce que l on pourrait attendre au vu du prix. Nous avons alors cherché moins cher, avec un poil de confort. Le Kori Kori est une toute petite pension ( 3 logements). Manque pas grand chose pour que ce soit parfait ( des étagères dans les logements par exemple !)
A ne pas rater ici, la journée sur la passe sud. On traverse tout le lagon, et si la météo est avec vous, c’est juste sublime !
Pas mal de clubs de plongée . Nous avons testés Top Dive la saison 1 et O2 Fakarava cette année. Point de vue sécu, les 2 structures étaient très bien. O2 Fakarava est une structure plus petite, et très attentionnée pour ses clients. Bientôt, il sera possible de plonger au Nitrox, c’est le truc qui leur manque et qui est très adapté, selon moi, au type de plongée locale, c’est à dire, pas de plongée au delà de 40m ( max atteint 38m), la plupart du temps les plongées sont dans la zone des 20/25m. Ce sera un +. L’horaire de plongée dépend des marées et de ce que l on veut voir. A la carte quoi !
Moorea
Nous étions logées à l hôtel des Tipaniers, dans un Fare très confortable. Un poil vieillissant, mais très grand, propre et confortable. Il est situé sur une belle plage et a un club à proximité, Scubapiti. ce club propose des plongées mais aussi des sorties baleines. Nous sommes passées par eux pour nos sorties, rien à redire, tout est fait pour que l on profite du mieux possible. L’ile mérite quelques balades, visites des productions locales ( lycée agricole, Rotui, entre autre)
Tahiti
Souvent oubliée du voyage, quel dommage ! Nous avons loué un appartement à Faa a, génial ! Situé non loin de l’aéroport ( très peu de nuisance), disposant d’une place de parking, une piscine, très spacieux, une belle terrasse, je recommande vivement ! Nous louerons là pour le séjour 3 ! En fait, il faut passer un peu de temps ici, les plages, certes de sable noir sont splendides, Papeete et son marcher à visiter et surtout, ne pas hésiter sur les produits ( vanille, monoï ….), plein de balade ( vallée de Papenoo, plage de surf, cascades….), roulottes pour manger.
Voilà voilà, il n’y a plus qu’à réfléchir pour la saison 3
Galerie des photos sous-marines : Polynésie sous l’eau 2018
Galerie des photos terrestres : Polynésie, le retour !