Maldives, Vilamendhoo

Océan Indien

Vilamendhoo

Après avoir effectué toutes les démarches de recherche sur internet, c’est au salon de la plongée 2006 que je réserve mon nouveau voyage pour mars , une fois encore mon choix s’est porté sur les Maldives et plus particulièrement Vilamendhoo sur l’atoll d’Ari. Oui, cette fois-ci, je compte bien être au bon endroit pour enfin voir des raies mantas, et en plongée si possible !

La réservation est faite auprès d’Ultramarina, un TO spécialisé pour les voyages thématiques de plongée sous marine.

Mi mars, les bagages sont donc bouclés pour partir via Quatar Airways pour Malé, tout en effectuant un arrêt à Doha, comme l’an dernier d’ailleurs. Le voyage se déroule tout à fait correctement, personne ne viendra cette année m’ennuyer avec mon flash, je ne l’ai pas emporté.

 Mes photos sous marines s’en ressentiront bien entendu, mais voyager léger, pour une fois, ce n’est pas mal non plus.

Donc, après les deux vols pour arriver au petit matin sur l’île aéroport des Maldives, nous transiterons cette fois-ci par un petit hydravion que nous irons chercher en empruntant un petit bus. Il fait alors une forte chaleur sous le hangar… Une fois encore, on nous pèse les bagages, y compris les bagages à main. Petite surprise, il n’est toléré que 15 kilos pour le sac et 5 pour le bagage à main. Bien entendu, malgré toutes mes tentatives pour réduire au mieux le poids de tout cela, mes affaires pèsent bien plus lourd. Là, la personne nous donne la facture et nous entraine un peu plus loin pour nous indiquer un meilleur tarif, mais celui là sera de la main à la main… Et oui, l’argent facile du tourisme fait naitre également aux Maldives les petites arnaques au dessous de table… Nous en aurons donc pour 10$ de plus, ce qui n’est rien comparé à ce qui est affiché.

Nous attendons ensuite les autres passagers pour embarquer dans l’un de ces hydravions fort bruyants, des bouchons d’oreille sont d’ailleurs délivrés à l’entrée de l’avion. Le trajet reliant l’aéroport à Vilamendhoo durera une vingtaine de minutes. Nous survolons les îles habitées proches de la capitale, puis, la grande étendue de mer qui sépare l’atoll de Malé de celui d’Ari.

Nous apercevons alors d’autres îles, beaucoup moins habitées celles-là, celles qui ressemblent à mes souvenirs : les îles hôtels, du vert, des pilotis, le tout entouré de merveilleux lagons ! Rien ne manque, cet endroit est magique !

Une fois débarqué, nous nous apercevons que l’île est assez grande, du moins, bien plus que celle de Thulhagiri. Nous sommes étonnés d’y rencontrer des femmes qui s’occupent de nettoyer les allées. C’est bien la première fois que j’en aperçois dans un hôtel.

Les autres touristes sont essentiellement des allemands, ce n’est pas gênant, sauf qu’il m’est donc impossible de communiquer avec eux, je ne parle pas cette langue !

Le centre WERNER LAU lui est tenu par un suisse (allemand), tout y est impeccable, tant la propreté, les rangements, l’organisation. Ici, il y a plusieurs Dhonis, on choisit la veille quelles plongées l’on souhaite faire le lendemain, tout est clairement expliqué sur le papier… Cela manque juste un peu d’enthousiasme, car le papier ne retranscrit pas les émotions… Tant pis, j’irais un peu au hasard tout au long du séjour.   

Cette année, pas de binôme attitré, je plongerai alors le plus souvent avec un guide rien que pour moi, du grand luxe ! Mais c’est un peu dommage, car j’ai un forfait de plongées illimitées, et je ne pourrais faire faute de binôme, que deux plongées par jours.

Les sites sont assez nombreux autours de cette île, la plupart des vacanciers sont plongeurs, et bien que le centre ne soit pas complet, les cinq bateaux sont souvent assez pleins. Certains sites sont éloignés, d’autres beaucoup moins.

Nous commençons par l’habituelle plongée de réadaptation juste à la sortie du club. Il y a d’ailleurs six plongées autours du récif de l’île, tout est fait pour être confortable. Il existe des repaires sous l’eau pour savoir à quel endroit vous êtes, et sur l’île, des repaires également pour que les personnes du centre sachent où aller récupérer vos blocs. De l’organisation je vous dis ! Nous y rencontrons tout d’abord un poisson crapaud jaune qui se laisse photographier par bon nombre de plongeurs vu le lieux où il a choisi de se fixer… Un banc de rémoras de bonne taille vient à notre rencontre…nous avons beau scruter, nous ne verrons pas les bestioles qu’ils accompagnaient…Bien dommage, au vu du nombre et de leur taille, notre guide nous dit qu’il doit y avoir proche de nous de bien gros poissons…

Bon nombre de sites sont assez différents les uns des autres : des patates de corail, des bords de récif, l’intérieur de certains, assez profonds parfois, réservent bien des surprises, comme ce banc de raies aigles, ou encore cette maman requin au ventre bien rond.

Ici, le royaume des poissons de bonne taille, des requins pointes blanches à toutes les plongées, des requins pointes noir jusque dans le lagon, enfin, surtout les bébés qui s’acharnent sur les bancs de petits poissons se croyant ici à l’abri.

Nous trouvons bien souvent des napoléons, et parfois de très gros, des thons, des tortues… Une situation privilégiée pour assouvir ma passion de plongeuse, les Maldives et particulièrement l’Atoll d’Ari rassemble une faune et une flore majestueuse.

Enfin, cerise sur le gâteau : comme dit plus haut, cette année, je voulais absolument voir des mantas… Une, sur le site dédié nommé « Madivaru », dans un ballet de grande grâce, est venue nous rendre visite. Nos yeux ébahis l’ont suivi durant les quelques minutes qu’elle nous a laissé la regarder.

Je reviendrais de ce voyage des images plein les yeux et me disant que vraiment, les eaux des Maldives regorgent de vie, que je reviendrais très certainement encore !