L’année 2020 aura comme pour tout le monde été particulière. La saison à peine commencée est stoppée par le premier confinement, le voyage en Guadeloupe reporté en fin d’année, puis annulé. La météo n’a pas non plus été très favorable, cette année 2020 ne sera donc pas un grand cru en général, ni pour la plongée en particulier ! Nous avons tout de même la chance d’habiter en bord de mer, alors, quand les divers confinements et la météo nous l’ont permis, nous avons tout de même pu plonger un peu !
La reprise
L’ouverture de l’espace maritime mi-mai 2020 sonne le début de la saison de plongée ! L’eau est encore fraiche, nous serons donc en étanche. Je vais enfin pouvoir tester mon cadeau des 50 bougies, ma Santi toute neuve !
Mais comme tout est compliqué cette année, nous n’avons pas accès à la mer dans le département des Bouches du Rhône, nous devons nous rendre dans le Var où cela est possible.
Nous réservons chez l’un des rares clubs que nous fréquentons parfois, aux Lecques (Saint Cyr) chez Patrick www.lecquesaquanaut.fr . Comme nous sommes à la limite des 2 départements, nous partons sur l’un des sites situés ans le Var. Loin des superbes tombants locaux, ce site peu profond nous permet une reprise tranquille sur un récif assez colonisé. Sur le haut de la roche, nous croisons deux ou trois jolies seiches, une seule aura la gentillesse de se laisser approcher pour un portrait.
La météo étant clémente, nous choisissons d’aller un peu plus loin le lendemain, mais pas trop, nous devons rester dans la zone de 100km de chez nous… Nous partons de très bonne heure en direction de Hyères pour rejoindre le club Saint p’Hyeres plongée qui nous mènera sur une plongée des îles de Porquerolles. Encore une fois, la reprise est timide. Le club nous fera plonger sur un petit site bordant l’île. Comme nous sommes dans une réserve, que personne n’a plongé ici depuis des semaines, la faune est abondante !
Ici des dentis, ici des barracudas, nous sommes ravies de pouvoir enfin plonger et évidemment, d’essayer de faire quelques photos. Le bord que nous longeons est parsemé de blocs de roches où se cachent les murènes, les chapons et rascasses, quelques corbs s’y faufilent également. A la pointe, des blocs de roches se détachent, ils sont magnifiques car colonisés par de belles gorgones rouges.
Et c’est avec une grande joie que nous pouvons enfin le lendemain reprendre le chemin du port de la Pointe Rouge à Marseille. Nous retrouvons notre Coco Grove qui nous acheminera, pour cette reprise marseillaise sur Caramassaigne, sur l’île de Riou. Peu de bateaux en ce premier jour autorisé et je pense que personne avant nous, en loisir, n’a remis la tête sous l’eau par ici. Nous nous demandons si la faune sera plus nombreuses? En fait, pas vraiment, car elle est déjà bien présente sur ces sites qui ne sont plus autorisés à la pêche depuis déjà quelques années. En revanche, peut-être un peu moins farouche, avec, par exemple, les murènes en nombre en plein eau ou posé sur le fonds sans être camouflées..
Plonger à Marseille
Pas de grand voyage donc, cette année, nous plongerons donc exclusivement en méditerranée. La plupart du temps, du fait de nos horaires de travail différents, nous plongeons le dimanche. Aussi, nous avons acheté des bouteilles supplémentaires et faisons une two tanks. L’eau se réchauffe et nous quittons l’étanche pour nos combis d’été. La visi est top pour de la photo grand angle. et les belles gorgones.
Les sites de plongées sont assez variés, avec de beaux et profonds tombants, mais aussi des éboulis, des zones recouvertes de posidonies, des grottes plus ou moins profondes et plus ou moins accessibles. Un certain nombre d’épaves plus ou moins colonisées se trouvent également sur notre zone, mais, nous n’y plongerons pas du tout cette année, un pur hasard pour les moins profondes. Pour celles profondes ou situées dans la baie, il faudrait que nous fassions une sortie club, ou avec un autre binôme à bord du bateau car il est impossible d’ancrer.
Mais revenons à nos plongées 2020. Cette année, j’ai fait une fixette sur les chapons. J’adore ces bestioles. Tout d’abord, ces poissons arborent une très belle robe orange plus ou moins vive. Ensuite, bien qu’ils soient assez invisibles sans éclairage, ils se laissent facilement approcher et ne s’enfuient que si l’approche est vraiment serrée.C’est pour ces raisons que mon best of photos 2020 en contient une belle brochette !
Je n’ose pas tout mettre, j’en ai encore quelques unes ! Il y a aussi du très petit, avec de nombreux nudibranches, mais je n’ai pas fait, ou presque, de plongée avec mon objectif macro… Il faut dire que malgré notre technique des deux plongées par jour, le nombre de plongées cette année est très minime. Alors que je m’apprêtais à passer en macro, nous avons eu une deuxième fermeture de la mer avec le deuxième confinement, puis, c’est la météo qui ne nous a pas permis de sortir le bateau. C’est donc en grand angle, sauf une plongée, que la saison 2020 est faite.
Quelques poissons vivent en banc, à l’abri des rochers souvent pour les sars, et les corbs ou en balade au dessus des posidonies pour les saupes. Plus proche de la surface, visible avec un masque depuis la surface, les oblades.
Vacances en Corse
L’année 2020 s’est terminée sans que ce COVID soit éradiqué, alors, nos projets de voyages sont toujours en attente, dans les cartons !
Les galeries photos complètes se trouvent ici